IMAGERIE DE LA THYROÏDE
La thyroïde étant un organe très superficiel en forme de papillon, situé dans le cou. Son exploration est optimale en échographie. Les sondes très haute résolution actuelles, permettent une analyse précise de la taille et des anomalies du parenchyme thyroïdien. Il est ainsi possible d’analyser un goitre, une thyroïdite, un nodule thyroïdien ou parathyroïdien, ainsi que les troubles de la production des hormones thyroïdiennes.
Nodule thyroïdien et cancer de la thyroïde
La présence de nodules est une situation fréquente. Beaucoup d’entre eux sont bénins, mais certains correspondent à un cancer de la thyroïde. Il s’agit d’un cancer en forte croissance depuis les années 80. Il touche les femmes dans 75% des cas et représente la 5ème cause de tumeur maligne chez la femme en France actuellement.
L’échographie permet de caractériser les nodules selon la classification EU-Tirads en fonction de la probabilité de malignité. Elle permet donc d’indiquer la réalisation d’une cytoponction thyroïdienne en cas de suspicion de cancer.
Thyroïdite
Une thyroïdite est une inflammation de la glande thyroïde.
Les symptômes et les modes de découverte dépendent de l’origine de la thyroïdite.
Les principales thyroïdites sont :
- La thyroïdite lymphocytaire d’Hashimoto, est une maladie auto-immune chronique fréquente (0,5 à 1% de la population), responsable d’une destruction de cette glande par l’organisme. L’évolution habituelle entraîne une hypothyroïdie. Dans certains cas (10 %), elle peut guérir spontanément ou évoluer vers une hyperthyroïdie transitoire (appelée hashitoxicose). Un goitre non douloureux régresse avec la destruction la glande.
- La thyroïdite de De Quervain, une inflammation de la thyroïde qui peut apparaître au décours d’une infection, par exemple une rhinopharyngite. Un goitre très douloureux apparaît brutalement. L’hyperthyroïdie initiale est brève, habituellement suivie d’une hypothyroïdie peu sévère et transitoire.
- La thyroïdite du post-partum survient après un accouchement (1% des grossesses). Elle se manifeste par une hyperthyroïdie brève, suivie d’une hypothyroïdie habituellement transitoire (plusieurs mois). Il existe un goitre indolore.
- La thyroïdite atrophique (myxœdème atrophique) entraîne une destruction de la glande qui évolue toujours vers une hypothyroïdie définitive.
Dans les cas plus complexes, après la mammographie, le radiologue peut décider de réaliser une échographie. Il est régulièrement nécessaire de compléter l’imagerie par une tomosynthèse (ou mammographie 3D) ou encore d’une IRM mammaire.
Si une lésion est découverte sur la mammo de dépistage, une biopsie peut vous être proposée.
Entre des mains expertes, ces outils permettent un diagnostic précoce, gage d’un meilleur contrôle de la maladie. Dans la plupart des cas, une guérison est obtenue.
Le cabinet est engagé dans la prévention au travers de la campagne d’information « Octobre Rose ».
PRINCIPE DE L’EXAMEN
La mammographie est l’examen initial de référence dans le dépistage du cancer du sein. Il permet de détecter des lésions de très petite taille, non détectable à la palpation.
Un goitre est une augmentation de volume de la thyroïde. Il peut-être harmonieux et homogène, alors habituellement lié à des facteurs nutritionnels (carence en iode) ou familiaux. Il peut également prendre une forme nodulaire (goitre multinodulaire) posant alors le problème du dépistage d’un cancer thyroïdien ou d’un nodule sécrétant, difficile si les nodules sont nombreux. La scintigraphie complémentaire à l’echographie pourra alors avoir d’intérêt
La maladie de Basedow (responsable d’une hyperthyroidie) et la plupart des thyroidite sont souvent associées à un goitre.
Une hyperthyroïdie doit donc faire rechercher un goitre, un nodule ou des signes de thyroïdite.
Les quatre glandes parathyroïdes, habituellement situées en arrière de la thyroïde, régulent le taux de calcium et de phosphore dans l’organisme. En cas de dysfonctionnement, une échographie pourra rechercher une augmentation de volume d’une des glandes avant son exérèse.